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 Un joli poême de Ait Me,guellet

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Da chabane
عريف أول
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مُساهمةموضوع: Un joli poême de Ait Me,guellet   Un joli poême de Ait Me,guellet I_icon_minitimeالجمعة 08 فبراير 2013, 21:42

Ssebba - La Cause

Les rêves se mirent à parler :
Nous allons te quitter, sommeil
De ceux aux cœurs purs
Nous allons t’abandonner, sommeil
Pour une période indéterminée
Nous ne supportons plus les nuits
De ceux qui poussent à la violence
Nous ne pouvons endurer des nuits
Peuplées de fer et de feu
La volonté de nuire les habitent jusque dans l’os
Leurs langues sont chargées de mauvaises intentions
Et leurs propos contiennent au venin

La jeunesse a pris la parole :
Je m’en vais te quitter, maison
Où on a été jusqu'à à miner mon berceau
Je m’en vais te quitter, maison
Où on a remplacé mes langues par les chaînes
Ma place n’est pas parmi
Ceux qui étouffent les voix de l’enfant
Ma place n’est nullement parmi
Ceux qui ont troqué la vie contre la mort
La paix les a désertés
La cupidité l’a remplacée
Et ils la distribuent en guise de nourriture

L’espoir s’est levé pour dire :
Moi aussi, je vais t’abandonner, pays
Ma part du destin s’achève
J’ai déroulé le fil
Dont je suivrai l’aboutissement
Je n’ai plus aucune compassion
Pour ceux qui ont érigé l’adversité en système
Ceux à qui on a supprimé les entraves
Et qui à présent les recherchent
Dès que parais pour qu’ils me voient
Ils se coalisent pour me briser
Je doute qu’un jour ils puissent comprendre

Le rire s’est exprimé à son tour :
Je disparaîtrai des visages
Et des cœurs où j’avais coutume de résider
Je m’effacerai des bouches
Où je ne m’incrusterai plus jamais
Je vous laisserai en face des yeux
Dont le regard fait chuter
Je vous laisserai en face des yeux
Qui vous fusilleront du regard
Les joyeux monuments ne sont plus que souvenirs
Depuis qu’ils ont associé leurs adversités
Le bon sens n’est plus de mise

La paix demande la parole :
Je suis contrainte de t’abandonner, pays
Pour qui j’ai l’âme en peine
Ils m’aiment en me comparent à une perdrix
Belle quand je leur sers de festin
Je m’en vais te laisser entre les mains
De ceux qui t’ont ôte toute valeur
Je m’en vais te laisser entre les mains
Qui détruisent sans répit
Je m’en vais te laisser en leur compagnie
Sois habile, retourne-toi sur eux
Et rends sa majesté au verbe

La sagesse avance ses arguments :
Je vous fais mes adieux, ô sages
Qui ont fait preuve de prémonition
Je m’en vais te laisser terre des aïeux
A des perturbateurs qui sèment le vent
Aucune logique n’est possible
Avec ceux qui brassent du néant
Aucune logique n’est possible
Je leur ai retiré mon apport
Aucune logique n’est possible
Raccommodée, ils la défont
Et, regrettant, ils suivent mon ombre

Lounis Ait Menguellet

traduction Izem33
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Da chabane
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مُساهمةموضوع: رد: Un joli poême de Ait Me,guellet   Un joli poême de Ait Me,guellet I_icon_minitimeالأحد 10 فبراير 2013, 22:03

Et voila un autre poème, La chanson raconte l’histoire d’un prince désigné héritier par son père.
A la mort de ce père, les frères en ont décidé autrement. Il l’ont
spolié de son trône et exilé. Dans sa terre d’exil, il demande les
nouvelles de son pays à un nuage venant de sa direction. Répondant au
prince, le nuage personnifié rend compte de l’état du royaume et de sa
gestion par les frères usurpateurs et tyrans.

Le Nuage

Mes yeux ont cherché
Où trouver un de mes amis.
Ils ne sont plus autour de moi
Et leur arrivée est compromise.
Où êtes-vous, où êtes vous allés,
O vous qui refusiez le déshonneur ?

Mon cœur refuse
De croire que je n’ai plus d’amis.
Ils vous cherchent,
Il vous retrouve dans les rêves.
Où êtes vous
Où êtes vous allés
Vous que les jours ont trahis ?

La nostalgie est permanente
Elle a fait de mon cœur sa demeure.
Elle trouve en moi
Tout ce qu’elle pouvait désirer.
Où êtes vous
Il n’y a que votre joie
Qui puisse lui prendre sa place.

La nostalgie m’a dit :
Je ferai de ton cœur ma résidence.
Maintenant je peux te vaincre
Car tes amis étaient ta seule défense.
Tes amis étant partis
Tes amis n’étant plus avec moi,
Qui viendrait à ton secours?

Je suis banni comme tous les bannis
Mais pour une raison qui m’est propre :
Le frère en qui j’espérais le bien
A résolu de me combattre.
Je pars, je change de pays
Reste frère, fais à ta guise.

Rappelons à la génération oublieuse
Le temps de notre engagement :
Quand lui servait le couscous pour l’ennemi,
Moi je le truffais de billes de plomb.
Quand le conflit prit fin
Je me suis retrouvé sous sa protection.

Ta protection était un pieu enclave
Enfoncé dans le cœur de ma maison.
Et moi je devais rester sur le seuil
D’où je devais mendier ton pain.
Je suis fait du chêne qui refuse de plier,
Pas de la consistance fragile du roseau.

Depuis leur éloignement du pays,
Mes yeux n’ont pas cessé de pleurer
Et d’attendre qui allait venir
Pour au moins nous apporter les nouvelles.
Ce n’est pas toi l’objet de ma nostalgie, frère,
Mais la terre qui nous a engendrés.

O Clair de lune
Qui as oint les sommets
O clair de lune !
Où que je sois
Où qu’ils veuillent être,
O clair de lune,
Je te vois
Comme ils te voient
O clair de lune.

J’ai attendu les nouvelles
Aujourd’hui comme hier
J’ai attendu les nouvelles
Le jour et son lendemain confondus.
J’ai attendu les nouvelles
Eté comme hiver
J’ai attendu les nouvelles
En surveillant toutes les directions
Le nuage vint et me trouva
Sur ma demande
Il me répondit : o mon pauvre malheureux !

D’où viens-tu nuage ?
O nuage amené par le vent !
Je viens d’où tu viens
Et où tu ne retourneras jamais
O mon pauvre malheureux.

Qu’as-tu vu ? Ô nuage !
Ô nuage amené par le vent !
J’ai vu ceux que tu aimes
Et que tu ne reverras plus jamais
Ô mon pauvre malheureux.

Pourquoi suis-je banni ? Ô nuage !
Ô nuage amené par le vent !
Depuis la mort de ton père
Ton rêve s’est transformé en cauchemar
Ô mon pauvre malheureux !


Mon frère détient-il encore le pouvoir ?
Ô nuage amené par le vent !
Un oligarque au pouvoir absolu
Ne craint personne à s’éterniser
Ô mon pauvre malheureux !

Dis-moi, le pays vit-il sous l’injustice ?
Ô nuage amené par le vent !
Ce sont tes frères qui la pratiquent,
Ils l’enterrent quand ils en sont lassés
Ô mon pauvre malheureux !

Il n’y a plus d’injustice alors,
Ô nuage amené par le vent !
Tes frères qui l’ont enterrée
Sont en train de la déterrer
Ô mon pauvre malheureux !

Quelle est ta destination ? Ô nuage!
Ô nuage amené par le vent !
Tes frères m’ont engagé
Pour te priver de soleil
Ô mon pauvre malheureux !
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