Journal le Temps d'Algérie du 26/01/2013
Les intendants décident de renouer avec la protestation
Les
intendants des établissements scolaires ont décidé de renouer avec la
protestation contre l'attitude du ministère de l'Education qui continue,
selon eux, à ignorer leurs doléances.
Deux sit-in auront lieu le 31 janvier et le 7 février à l'appel de
la Coordination nationale des personnels des intendants de l'Education
(CNPIE). La décision de protester a été prise par le CNPIE lors de la
conférence nationale tenue lundi et mardi consacrée à l'examen du
procès-verbal contenant la réponse du ministère relative à la
satisfaction de leurs revendications.
Dans un communiqué rendu
public, hier, la coordination relavant de l'Union nationale des
personnels de la formation et de l'éducation (UNPEF) a indiqué que ses
deux actions de protestation dont la première prévue devant les
directions de l'éducation et la deuxième devant le siège du ministère
seront organisées pour dénoncer l'absence de volonté de la part de
leur tutelle de satisfaire leur cahier revendicatif. «Nous avons été
surpris par un P-V qui ne contient aucune réponse favorable», lit-on
dans le document. Ce corps qui «se bat», selon les syndicats, depuis
plus de deux ans pour faire valoir leurs droits socioprofessionnels, se
dit déçu quant à l'avancement de leur cahier revendicatif.
Ce
dernier «n'a pas bougé d'un iota», déclarent -t-ils. Ils estiment ne
pas avoir eu les mêmes droits que les autres personnels de l'éducation
et s'interrogent sur le pourquoi de leur «exclusion» dans le statut
particulier des travailleurs de l'éducation.
Ils évoquent dans
ce sens l'écart salarial entres les fonctionnaires de même grade, tout
en s'interrogeant sur les critères de revalorisation des salaires. Et
pour «lever» cette injustice, selon eux, ils revendiquent les révisions
de leur statut particulier, de leurs salaires, leurs droits aux
indemnités d'expérience et de performance pédagogiques (IEPP) et
l'indemnité de documentation pédagogique (IDP) et celle du panier dont
ils s'estiment privés, outre leur demande portant la promotion des
économes principaux, titulaires d'une licence, au grade de
vice-économe.
Karima Adjemout